Peintre bruxellois autodidacte né en 1981, Simon Romain traduit l’intimité de ses univers d’un coup de pinceau élégant et déterminé. Dans ses œuvres tantôt contemplatives, tantôt ludiques, l’on retrouvera tant l’influence des anciens maîtres flamands que la naïveté réaliste des paysages de David Hockney. Simon est amené à voyager grâce à sa peinture : se succèdent des résidences artistiques et divers travaux graphiques en Bretagne, à Toulouse puis en Californie. De retour en Belgique, il monte plusieurs ateliers pluridisciplinaires et, au fil des rencontres, participe à différents projets tels que les « Pranavores » ou la « Zinneke Parade » où il développe un univers de masques et de fêtes populaires que n’aurait pas renié James Ensor.  Ces mondes, carnavalesques et brabançons, restent à ce jour une des grandes thématiques explorées par le peintre.
C’est par un joyeux hasard et au cours d’un de ses nombreux voyages que Romain rencontre celui qui restera son « frère d’armes », le peintre belge Lionel van den boogaerde, fondateur de l’École de Meerle.A Meerle, Simon se consacre à ses thématiques habituelles ainsi qu’à la peinture de paysages. Pendant quelques années, Simon vit de sa peinture à Bruxelles où il expose régulièrement et est un familier de l’univers pittoresque des « Marolles » . Il prête aussi régulièrement ses talents d’illustrateur à des événements tels que la « Fête des Lumières » de Lyon, ou encore les fêtes de la Saint-Nicolas de Nancy. Il réalise aussi des illustrations pour le « Jeu de l’Entre-Deux-Mondes », un projet développé en famille et initié par sa mère, l’artiste conteuse France Aline Dupont.
Après avoir accueilli, en résidence artistique, des amis rencontrés lors de voyages, il organise plusieurs expositions mélant sculpture et peinture: « Couleur Métal » avec le sculpteur et designer français Guillaume Tory, ou encore « Visions Urbaines » avec le collectif de designers « Les Mains Sales ». Afin de pouvoir nourrir sa peinture de nouveaux paysages, Simon se rend au Cambodge. À son retour, il expose une peinture de paysage mature et dégagée d’influences, lors de "Made in Cambodia ", qui connaîtra un franc succès sur place lors d'un second voyage.
Le troisième départ sera rendu impossible... et c'est suite à l'invitation de son ami Smael Laurent, qu'ensemble, ils passeront ces temps difficiles à organiser de multiples expositions collectives aux sons du jazz et aux rythmes de la fête dans ce grand châteaux à Boitsfort....